La Berne fédérale est encore sous le choc ce matin de l’absorption de Credit suisse par UBS. Les parlementaires qui siègent ce lundi en commission, croisés dans les couloirs du Palais fédéral, se disent face à un événement qu’ils n’ont jamais imaginé vivre.
Le monde politique fédéral fait lui aussi l’objet de critiques, accusé d’attentisme et peu enclin à dicter quoi que ce soit aux banquiers. Le libéral-radical vaudois Olivier Feller reconnaît qu’il faut repenser la surveillance.
Parmi les réactions formulées depuis hier soir, celle de l’UDC qui s’en prend au copinage du PLR et des banquiers. A sept mois des élections fédérales, le PLR pourrait-il être une victime collatérale de la chute de Credit suisse ? Olivier Feller.
Ce matin encore, les Verts dénoncent, je les cite, « la culture de l’irresponsabilité collective au niveau du management ». Ils exigent que la Confédération prenne des mesures pour rendre la place financière suisse compatible avec le climat. Les Verts rappellent qu’UBS et Credit suisse financent les secteurs du charbon, du pétrole et du gaz.
En fin de semaine dernière, le Parti socialiste suisse estimait aussi que la BNS, et donc la Confédération, les cantons et la population, qui ont pris le risque de prêter de l’argent à Credit suisse, doivent être rémunérés en retour. Le conseiller national vaudois Samuel Bendahan.